Rouge

Travail et partage

La spiritualité des Focolari définit sept domaines de la vie, chacun étant une façon d’exprimer l’amour. Rien n’est plus ou moins important, plus ou moins sacré. « L’amour est lumière », explique Chiara Lubich. Lorsque la lumière claire traverse un prisme, ou même une goutte d’eau, elle se réfracte dans les sept couleurs de l’arc-en-ciel : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Et tout comme cette lumière se divise en différentes couleurs, l’amour a lui aussi une manière de s’exprimer en autant de façons.

L’amour génère la communion.

Demandez à n’importe quel enfant du Mouvement des Focolari ce qu’est le rouge et il vous répondra qu’il s’agit du partage. Dans la spiritualité du mouvement, l’amour consiste à donner de soi, ce qui nous amène naturellement à être généreux de notre temps, de nos talents et, bien sûr, de nos biens. Mais cela nous amène aussi à nous détacher de ces biens et même à partager avec les autres les besoins que nous avons.

Et lorsque nous partageons, nous nous rapprochons et devenons un. Nous faisons l’expérience de l’unité.

Lorsque l’amour se réfracte comme la lumière en  » rouge « , il brille sur ces aspects de la vie :

  • Notre travail
  • Nos finances
  • L’économie
  • Les affaires

Il existe plus de 900 entreprises dans le monde qui appliquent les principes de la spiritualité du mouvement. Leurs activités de partage des bénéfices développent une économie renouvelée appelée économie de communion.

Ce que cela signifie pour moi

Un ami m’a donné des tomates, et j’ai projeté à en faire des conserves pour l’hiver. Le lendemain, un ami est passé et, sachant qu’il était en difficulté, nous lui avons donné ces tomates.

Quelques jours plus tard, ma belle-mère m’a envoyé un panier plein de tomates mûres. J’ai de nouveau pensé à en faire des conserves, mais je n’ai tout simplement pas trouvé le temps de le faire. Ce soir-là, mon père est arrivé et je savais qu’il aimait les tomates, alors je les lui ai données. Une fois de plus, l’idée de les faire en conserve a été mise de côté.

Deux jours plus tard, ma sœur et son mari nous ont présenté deux boîtes remplies à ras bord de tomates. À ce moment-là, j’ai pensé : c’est le centuple dont parle l’Évangile, et peut-être que maintenant je devrais vraiment faire quelque chose pour en faire des conserves.

– T. Y.

(Lire d’autres histoires comme celle-ci dans Living City Magazine)

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